RG Comportement

Les chats ne ronronnent pas toujours de plaisir

Pour beaucoup d’entre nous, le ronronnement du chat est interprété comme une sensation de bien-être pour ce dernier. Or, plusieurs études scientifiques révèlent que ce ronronnement est utilisé dans bien d’autres occasions.

 

Le ronronnement fait du bien !

Si l’on connaissait déjà le pouvoir apaisant du ronronnement sur certaines personnes malades ou fortement stressées (la fameuse « ronron » thérapie) il est moins connu que le ronronnement a également un effet apaisant pour le chat lui-même.

Un article du site Wired du 08/05/2015 nous apprend que : « Les chats peuvent aussi ronronner dans des situations stressantes. Dans ce cas, le ronronnement serait semblable à la façon dont les humains se calment en criant, en riant (…). Certains vétérinaires et amateurs de chats ont observé qu’un chat placé à côté d’un congénère blessé va ronronner pour le calmer (un comportement appelé “thérapie par le ronronnement”), même si la littérature scientifique sur le sujet est rare ».

Une autre étude évoquée dans le magazine Pharm Animal (numéro de Mai-Juin 2015) et réalisée sur 340 chats montre que 18 % d’entre eux ont ronronné quand le vétérinaire les examinait. Bizarre ? Pas vraiment ! Il semble que ces chats se soient mis à ronronner pour apaiser l’inquiétude liée à cette visite…

Par ailleurs, des chercheurs ont montré que les fréquences basses sur lesquelles sont émis les ronronnements correspondent à des fréquences thérapeutiques favorables à la réparation tissulaire des félins. Autrement dit, les ronronnements pourraient accélérer la croissance osseuse et la réparation musculaire. Ils pourraient aussi faire baisser la tension artérielle et lutter contre quelques infections.

 

Un signal d’alarme

Peu d’entre nous le savent, mais le ronronnement peut aussi être un signe de douleur ou de détresse psychologique. En effet, lorsqu’un chat souffre, une zone du cerveau appelée hypothalamus, déclenche des endorphines (des hormones apaisantes). Ces mêmes hormones ont le pouvoir d’activer le centre du ronronnement dans le cerveau.

Avis de RG Comportement : je ne peux que confirmer, par mes observations, ces études. J’ai eu l’occasion d’observer de nombreux chats, proches de la fin, présenter un ronronnement « lourd » et « marqué » très différent du ronronnement de détente que l’on connaît si bien.