Présentation des troubles les plus fréquents
Les peurs : il s’agit, comme pour nous, d’éléments fluctuants au gré de la vie. Certaines peurs peuvent disparaitre d’elles-mêmes tout comme d’autres peuvent apparaitre, sans forcément comprendre l’élément déclencheur. On distingue les peurs liées à une mauvaise socialisation (cf. défaut de socialisation) et les peurs qui apparaissent et disparaissent au cours de la vie du chien (ex : peur des orages). Quel que soit le type de peur, nous pouvons y apporter des modifications et reconditionnements. Il est également important de s’y prendre le plus tôt possible afin de limiter le niveau d’imprégnation de la peur et ainsi avoir une résolution des troubles plus rapide. Il est important de consulter au plus vite un Comportementaliste-Médiateur afin de ne pas laisser « s’ancrer » la peur ou, pire, de l’aggraver.
L’anxiété de séparation/destruction : ici, le terme anxiété, bien que couramment utilisé par mes collègues Comportementalistes et Éducateurs n’est sans doute pas le bon. En effet, certains chiens ne sont pas « anxieux » du départ des membres de leur famille mais plutôt « soulagé » et cela peut également provoquer des destructions et autres problèmes divers. Il est important de choisir le bon professionnel qui vous apportera une réponse adaptée, et non scolaire, au trouble présenté par le chien.
La réactivité par agression : encore une fois, le terme « agression » est souvent utilisé à mauvais escient. En effet, l’énorme majorité des morsures proviennent d’une mauvaise interprétation des signaux canins. La plupart d’entre elles sont d’ailleurs des morsures dites « défensives » et ne révèle aucune volonté primaire d’attaque du chien. Celui-ci se sentant agressé et ne pouvant pas fuir va faire la seule action qu’il peut réaliser, à savoir la morsure. Les cas de morsures et grognements révèlent, dans la très grande majorité, un défaut de socialisation ou des peurs qui ont été « ancrées » (les phobies) et parfois un défaut d’éducation (défaut d’apprentissage de la frustration). Parce que votre sécurité, et celle des autres, est essentielle, il est très important de faire appel à un expert du comportement canin pour résoudre ces troubles et que ceux-ci ne deviennent pas incontrôlables.
Fugues : ce problème est très présent chez les chiens de chasse. Concernant ces derniers, la majorité fuguent pour courser une proie. D’autres situations peuvent également créer des fugues, cela peut aller de la chienne en chaleur du voisin, d’une habitude prise par le chien que l’on n’a pas remarqué, un bruit particulier au loin… Il est très important de trouver cette source afin d’y apporter les solutions nécessaires. Me déplaçant à votre domicile, je vous offre mon expertise directement dans votre environnement de vie afin d’identifier du mieux possible ces sources pouvant occasionner la fugue de votre animal.
Stéréotypies (exemple : tourne autour de sa queue) : si ces dernières peuvent être d’origine médicale (et je vous invite fortement à consulter un vétérinaire pour être sûr qu’il ne s’agisse pas d’un problème d’ordre médical), elles peuvent également être comportementales. Bien que la science ne soit pas particulièrement développée sur ce sujet, on trouve certaines publications qui présentent les stéréotypies d’ordre comportemental comme étant issues d’une absence ou d’un manque, dans une situation particulière, dans la vie de l’animal. Cela peut se matérialiser lors du départ des membres de la famille, à une période de la journée spécifique ou encore à l’apparition d’un stimulus particulier. S’il n’y a pas de science exacte en la matière, de nombreux ajustements peuvent être effectués en fonction de l’activité de l’animal permettant de fortement diminuer et de voir disparaitre ces comportements. Encore une fois, pour ce genre de troubles, une consultation rapide est recommandée afin qu’ils ne deviennent pas très difficiles, voire impossibles, à résoudre.
Défaut de socialisation : Il s'agit très certainement du trouble le plus courant. Qu'appelle-t-on un défaut de socialisation ? On va le retrouver sous différentes formes, à savoir, cela peut être un chien qui aboie ou grogne au passage d'autres chiens ou d'autres personnes, chien qui peut se montrer peureux vis à vis de son environnement et provoquer des réactions inattendues et bien d’autres... Le défaut de socialisation est probablement l'un des troubles le plus gênant au quotidien avec son animal, ne nous permettant pas d'aller avec lui partout où nous souhaitons nous rendre et, surtout, créant bien généralement un renfermement social pour le chien qui va, par conséquent, moins sortir, observer moins d'environnements différents, d'animaux différents et qui, au final, va renforcer ce trouble au lieu de l'améliorer. Des solutions existent pour faire disparaître ou diminuer les troubles. Il est crucial de s'y prendre le plus tôt possible. Plus l'animal prendra de l'âge, plus ce défaut de socialisation sera difficile à corriger.
Malpropreté : Trouble très présent chez le chat il l'est également chez le chien. Dans ce genre de situation, je ne saurai que trop vous conseiller d'aller voir, dans un premier temps, un vétérinaire afin de vérifier qu'il n'y a pas de problèmes sous-jacents d'ordre médical. Chez le chat cela est très souvent lié à son environnement, à un ou plusieurs éléments dans son environnement qui vont le gêner et vont faire apparaitre ces troubles de malpropreté. Ces problèmes, en tout cas chez le chat, peuvent s'avérer assez long à résoudre ou, au contraire, être très rapide si l'ajustement de l'environnement est effectué correctement. Afin de ne pas "ancrer" ce trouble, je vous conseille de consulter au plus vite afin d'y mettre un terme le plus rapidement possible.
